dimanche 21 février 2010

Le gâteau choco-bordeaux


Le gâteau au chocolat, j'adore. Mon chéri aussi MAIS... il est incapable de faire la différence entre une vulgaire préparation à base de sachet déshydraté Alsa, et un sublime fondant Pierre Hermé.


Pfffff.

Après lui avoir concocté des gâteaux tout choco préparés avec une plaque de beurre salé (la plaque entière, oui oui !), des recettes "gimgembre/canelle/citron vert" (miaaaam) à se rouler par terre, des brownies de la mort ou des fondants dégoulinants, et constaté que tout ça lui faisait le même effet, j'ai sorti une arme secrète : le gâteau au chocolat et au Bordeaux.
Un gâteau de l'espace multicalorique et ultraparfumé, aux relents de vin chaud et de souvenirs de retour de ski (mais en version réconfort après une après-midi de shopping chez Franprix, ça le fait aussi...).

Evidemment, mieux vaut aimer le vin rouge. Et ne pas forcer sur la dose, un petit verre suffit pour parfumer la pâte... et le four et la cuisine. En revanche, impossible de lésiner sur la quantité, et surtout le volume des pépites de chocolat. Quitte à les tailler à la hache pour obtenir des morceaux XXL qui ne fondront pas à la cuisson. (j'ai piqué la recette sur Marmiton.org, mais je l'ai adapté en forçant sur les épices, le chocolat mais en freinant sur le sucre).

Donc, pour préparer un gâteau spécial alocoolos, il faut :
- 6 oeufs, 250 g de sucre, 2 sachets de sucre vanillé, 200g de beurre, 300 g de farine, 3 c. à café de canelle, 3 c. à soupe de cacao non sucré en poudre, 200 grammes de chocolat grossièrement rapé (taillé vite fait avec un gros couteau bien aiguisé, c'est parfait), 1/8 de vin rouge, 1 sachet de levure.
- On bat les oeufs, le sucre et le sucre vanillé à la main, avec un fouet ; on ajoute le reste des ingrédients, on mélange.
- On fait cuire à 200 degrés environ 40 mn.
- On attend que le gâteau refroidisse.
- On déguste, on s'extasie sur le mode "c'est dingue ! Je n'ai jamais rien mangé de pareil. Tu m'en donnerais un autre morceau pour que je sente bien le subtil arôme du Bordeaux, s'il te plait ?"
- On va se coucher pour digérer.

Bon appétit !

lundi 8 février 2010

C'est le pompon !

Alors que l'hiver touche à sa fin (mouairf), il est temps de décerner le "Grand prix Modelshop de la fashion fixette qu'on attendait pas", de l'hiver 2009-2010.

Cette saison, le jury (constitué de moi-même) a donc constaté que le must have le plus surprenant porté dans le métro parisien (comment ça je ferais mieux d'ouvrir un livre plutôt que de mater les gens sur la 7 ?) était donc....

Suspense (sinon c'est pas drôle)...

... La doudoune à capuche bordée de fourrure ?
Nan. Même si l'engouement a tourné à l'addiction chez les ados.

... Les bottes fourrées ?
Nenni. Malgré un succès énoooooorme, surtout en deuxième partie de saison, et un prix archi-riquiqui (15 euros chez les chinois, ça fait pas cher la bouillotte), c'est pas les fausses Ugg qui remportent la palme.

...Les Clarks à talons ?
Tssssstssstsss. Pourtant, un paquet de modasses ont craqué cet hiver pour ces shoes qu'on voit depuis plusieurs années déjà. Et pour les mêmes que les miennes en plus ! Copieuses.

...Le gros gilet tricoté ?
Pffff. Même pas. Mais vous brûlez. J'ai remarqué que des tas de jeunettes, allergiques aux manteaux comme toutes les jeunettes, ont finalement adopté cet habit de mamie pour se prémunir de l'angine de poitrine. Porté sur une robe à fleurs, ou sur un slim et une chemise carreaux, c'est plutôt joli. Mais bon, de toute façon c'est pas ça.

Cette année, le grand prix a été attribué...

tatata...

...au bonnet ! Celui avec les grosses mailles (sinon c'est pas fashion, c'est de l'acrylique, c'est tout fin tout mou tout vilain et donc ça compte pas). Particulièrement adapté aux températures polaires, le bonnet bien épais a connu un giga succès, et pas que sur la ligne 7, ni sur la 3 (vous savez où me trouver maintenant). J'en ai vu des rames et des quais entiers, de toutes les formes (avec ou sans revers, rond ou façon rasta, avec ou sans fleurette/badge/poils de barbe accrochés...) et principalement dans les tons beiges, gris et noir.

Bon, si vous avez regardé le dessin, c'était pas bien compliqué. Allez, champagne maintenant, et rendez-vous à la fin de l'été pour le prochain grand prix du fashion-surprising-hit of the couloirs of the RATP.